Je vois qu'il est longtemps que les aventures sottesques n'ont été contées. Ce, depuis l'été dernier, lors de ma folle aventure d'inscription en Belgique. Première nouvelle, Dame la Lose m'a accordé sa clémence en me permettant d'obtenir une place dans mon école! Deuxième nouvelle, j'ai pu malgré un début difficile obtenir l'appartement que je convoitais dans les délais que je m'étais fixée. Et enfin troisièmement...ah non y a pas de troisièmement mais pour une sotte ça fait déjà beaucoup de bonnes nouvelles pour ne tomber dans la paranoïa du "c'est trop beau une merde finira par arriver" (merci Damoclès).
Il me faudra un grand effort de mémoire pour restituer toutes les aventures du club des 5 (qui étaient 4). Enfin, je vais plutôt parler de mon cas ne voulant dévoiler sans autorisation les orgies, partouses et autres activités salaces commises par mes pairs.
J'ai donc débuté en septembre dernier ma nouvelle vie d'étudiante. L'étudiante le retour, Sophie Marceau a pris un sacré coup de massue dans la tronche!
Etudiante dans les années 2000, je découvre une autre stratosphère! Dix ans plus tard les jeunes s'assimilent plus à une race de chimpanzés évoluée qu'à des ex-lycéens rebelles et/ou niais.
Je passerai sous silence les conduites grossières, pour m'attarder sur le look du jeune. Aujourd'hui, l'étudiante ne traîne plus son eastpack le dos courbé, traînant de la Converse en clopant des Gauloises, la mine hâve et bourrée de la veille, collier dauphin ou cherrokee acheté sur le marché pendant les dernières vacances, en mode je-ne-suis-pas-une-femme (peut-être même suis-je un garçon - sans contrefaçon?!).
Non, non, non, en 2013 l'étudiante lambda arbore un sac Longchamp (pour les pauvres) ou Jérôme Dreyfus (pour les plus aisées), maquillée et apprêtée comme pour atteindre le 40e étage d'une tour de la City et prendre un poste de cadre sup, la french manicure est maîtrisée sur le bout des doigts. On note également, non sans envie, cette habilité à faire la fête, étudier, et être toujours pimpante no matter what! Question: Les parents ont triplé leur salaire en dix ans ou se saignent-ils à blanc pour offrir à leur chérubins le b.a.ba tel qu'il est vu de nos jours?
Moi 28 ans, ne pouvant gérer études, vie sociale et maniement du mascara, je traîne en combo jeans/baskets sans souci de mes cheveux ayant l'air d'avoir trempé dans une friteuse Mac Do. Triste réalité dirait nos chers aveugles troubadours de Bamako!
Ca donnerait à peu près ça les étudiantes en 2013:
Moi étudiante en 2013:
Autre nouveauté dans ma vie, et je pense que ça intéressera tout le monde, je porte des binocles!
La carte d'entrée officielle dans le monde étudiant et principalement carte d'accès sur la pente raide des trentenaires en décomposition. Je hais cette dépendance à l'outil! Sans ces lucarnes je ne vois pas bien de loin et j'ai peur d'abîmer encore plus ma vue si je ne les porte guère. Avec mes bésicles, j'ai l'impression d'accoutumer mes yeux et les rendre fainéants. Ainsi, se forme l'inéluctable cercle vicieux dans lequel je tourne en rond.
Deux choses ne changent pas: mon célibat et mon cul gras. On pourrait croire, par un trop facile syllogisme (oui je voulais le placer ce mot là!) que l'un induirait l'autre. Que nenni! Enfin qui sait?! Peut-être...
Emportée par le vent qui soufflait sur le club des sottes à s'inscrire sur adopteuncon, j'y ai fais un détour, sans succès, le seul échange que j'ai pu avoir m'a permis de découvrir le monde d'un fétichiste voulant à tout prix me faire découvrir son sexe champignonnesque (inscrivez-vous qui disaient). Ah si, j'ai également entretenu un dialogue avec une personne tout à fait sympathique mais peu intéressante, voire tellement chiante que j'aurai préféré m'assoir sur un barbecue en flammes et griller ma couane plutôt que de continuer à discuter avec ce type.
En vérité, je pense qu'il faut attendre la providence...Et comme je le disais à mes compères, qui je crois ont pris cette pensée pour un pessimisme acharné, il faut accepter notre sort et vivre notre bonheur par nous-même sans attendre qu'une moitié hypothétique vienne ajouter de la saveur à notre vie qui pourrait paraitre insipide.
Comme dit mon maître à penser en philosophie, Alexandre Jollien, "accepter, ce n'est assurément pas s'enfermer dans la misère, ni renoncer à espérer vivre un petit peu mieux. Nous devons, tout en l'assumant pleinement, refuser de nous installer dans la faiblesse".
Sur cette pensée philosophique je m'en retourne à mes travaux d'études.
La suite au prochain numéro...
Sottement vôtre.
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