mercredi 13 février 2013

La sotte analyste

Pour un de mes cours j'ai dû demander à ma petite nièce de me dessiner ce que c'était pour elle la guerre et l'amitié.

L'esprit de Freud s'est alors emparé de moi ....

Il est évident qu'au travers de cette scène de guerre l'enfant a souhaité représenter, si ce n'est le viol, la pénétration du corps phallique de la figure paternelle dirigée sur son corps.
Ce que certains pourraient voir comme un canon et son boulet n'est autre qu'un péni(s) et son testicule. On remarque également le fluide jaillissant du péni(s) allant clairement en direction du personnage couché, ensanglanté (certainement le reflet de la peur de la puberté).
Debout, tel un épouvantail, la figure paternelle ridiculisée portant un cornet de frites à la main et une marguerite. Il est également tacheté pour lui donner un air malade.


Ici, ce que certains verraient comme deux amies se donnant la main pour jouer à la corde à sauter n'est autre qu'une scène sado-maso, en effet le personnage de droite tire celui de gauche avec une corde, et l'entraîne vers le fouet qui comporte certainement des boules en métal très douloureuses. Il est évident que le sourire jouissif du 2e personnage n'est autre que celui de l'enfant lors de partouses du mercredi après-midi, qu'il déclare comme "goûter".

AHHAHAHAHAHA!

mercredi 6 février 2013

Les Sottes testent pour vous: la rencontre 2.0

Je suis très active ces jours-ci car je recommence juste les cours donc encore un peu de répit avant de me remettre dans le rythme infernal. C'est une période faste dans la vie des sottes... il nous faut la conter.

Une des sottes a fait un "date" avec un mec qu'elle trouvait "moyen-bof" - note pour plus tard élaborer une notation sur une échelle de -2 à 2; ne rêvons pas on ne passera pas la barre du 0 pointé....enfin... - sur le fameux outil dont nous tairons le nom. Période d'optimisme ou de vaches maigres, elle décide de le rencontrer le week-end dernier malgré tout.

Quand une sotte a un rencard, on est en mode Sex and the city de Tokyo à NYC en passant par Montargis!


Evidemment, nous attendons avec impatience la phase debriefing! Qui est, si ce n'est la plus importante, la plus intéressante des étapes de la rencontre! Les sottes attendent en émettant bien-sûr les hypothèses dignes du diagnostic différentiel de Dr House "il est 22h, elle n'a pas encore appelé il se peut donc qu'ils soient encore dans un bar hors elle a dit qu'elle enverrait un message si ça se passe bien donc elle a peut-être contracté une chiasse fulgurante". Elementaire mon cher Watson!

On reste donc en plan vigipirate jusqu'à l'appel.


Après l'attente interminable, le compte rendu! Que tu sois au volant, à la caisse du Super U, au taf, au chiottes: TU REPONDS A TON TELEPHONE et tu listes méthodiquement les questions auxquelles il faudra apporter une réponse.
Qui a donc rencontré notre sotte? Pas moins que le sosie Jean-Claude Convenant... Belle prise!

Où l'a-t-il emmené pour une premier rendez-vous qui aurait pu se conclure par un doux baiser? Quick. Alors évidement on s'est offusqué de cet acte peu romantique mais quand on y pense, dans les années 50 on sortait pas les bonnes femmes des bagnoles! Eh non c'était le "dîner/ciné" 2-en-1, on perdait pas de temps! Finalement on est passé de la restauration take away où on mangeait angoissé à l'idée de saloper la bagnole de môônnnsieur au sur place cool et cosy des fast-food sans crainte de répandre du ketchup sur les chaises en plastoc javélisées plusieurs fois par jour par un étudiant qui aura pris soin de nettoyer les poubelles avant avec le même objet (je m'égare...).


Vous l'aurez compris, le bougre n'a pas fait l'affaire.

Ce n'est pas pour autant que nous arrêtons les fouilles à la recherche du con parfait! Pour ma part, j'ai une stratégie d'envois de mails quand la gueule et le texte me plaisent. Résultats de cette technique: ZERO REPONSE! Quand je vois les mecs online à qui j'ai envoyé des messages et qu'ils ne me répondent pas j'ai l'impression d'avoir cette tête:


et je me dis I AM NOT A ANIMAL ... et je me desinscris... puis je parle avec une copine qui me dit "mais non fais plusieurs profils avec différentes annonces pour voir laquelle marche le mieux"(excellente idée, je pensais créer un logiciel de tri pour gagner du temps et mettre 3/4 ordis en réseau histoire d'optimiser mes chances).

Puis une autre me dit "faut faire que regarder les profils et faut pas leur écrire, faut attendre" (à ce rythme là va falloir crééer une ligne Red bull dans mon budget consommation à caractère thérapeutique, ça se rajoutera à mes différents breuvages alcoolisés et autres Xanax) .
La gueule que j'aurai si, jamais, par erreur sans doute, un mec me répondait sur le fameux site:


J'entends aussi "ne te désinscris pas je vais t'en trouver un, moi, de mec". Le seul hic c'est qu'il n'y a pas de pages V.I.P. ou de trésors cachés. On voit toutes les mêmes gueules de ces trentenaires qui en paraissent 20 mais avec un regard un peu moins innocent tout de même. Tous à la recherche d'une fille "pétillante qui viendra pimenter leur vie" (comprendre je suis chiant, ma vie est ennuyeuse à mourir, fais-moi rire Bozo et puis après casse-toi hein!).
On pourrait résumer l'aspect physique combiné aux annonces par un truc qui ressemblerait à ça:


A la fin de la journée, quand t'as maté 400 profils, balancé des mecs dans ton panier, corrigé les fautes d'orthographe dans ton annonce, changé certaines photos après une visio-conférence avec tes sottes, envoyé des top 50 d'impress-écrans des photos ou des annonces pour concertation en réunion de sottes et qu'aucun con t'a répondu. T'as le choix entre picoler, te droguer, ou te suicider intellectuellement en restant branché sur Tellement Vrai! Bon si tu habites près d'une ferme et que tu as un peu de motivation tu peux toujours te mettre la tête dans le cul d'une vache.



Gangourdinement vôtre.



mardi 5 février 2013

Bouygues TeleCON – l’amour au bout du fil (enfin plus exactement la sodomie à l’autre bout du fil !)


Non, les sottes n’ont pas peur d’utiliser des mots qui font monter le rouge aux oreilles des puritains. Mais « zut, saperlipopette » à la fin ! Sodomie est un des mots du dico, employons-le (au littéral et figuré ! le marquis de Sade vous salue bien bas).

Hier j’ai enfin décidé de prendre mon courage à deux mains et d’appeler le service clients de Bouygues Telecom. 

Dois-je préciser les tarifs : 55 euros/seconde depuis l’étranger, pour être mis en relation après 10 minutes d’attente avec en fond sonore une pétasse qui semble tapiner sur le générique de Champs-Elysées (http://www.youtube.com/watch?v=UGAvp8YaMhM) et croyez-moi c’est pas Drucker à l’autre bout du fil !

Après l’attente réglementaire (toujours cette manie de faire croire qu’on a une vie super remplie) un opérateur prend le temps de se présenter (peu importe qui tu es mon vieux, fais du bien à mon compte courant et vite ! A croire que ces gens ne connaissent pas l’extase d’un labeur vite fait bien fait entre deux portes…). Ces opérateurs prennent d’ailleurs toujours le temps de ponctuer chacun de vos mots par une récapitulation précise de vos dires (oh ta guuuuueule ! On n’est pas là pour parler).

Après de longs et dou(lour€u)x préliminaires, viens alors une pénétration franche et directe dans le vif du sujet : la résiliation de mon abonnement avec une explication sur la non prise en compte de mon courrier recommandé en novembre dernier (oui nous sommes en février…n’oublions pas qu’une sotte reste sotte). Nous franchissons une étape de notre toute fraîche relation, « Françoise » se raidit quelque peu et j’entends au timbre de sa voix que ce que je lui dis ne lui plaît guère (elle a dû se faire avoir par beaucoup de salauds). Je me montre compréhensive mais ferme dans mon idée d’obtenir la jouissance de quitter la tête haute cet opérateur (la moindre des choses dans un rapport intime me direz-vous).

Au final, cet interlude avec Françoise ne m’aura pris que quelques minutes et coûté que quelques euros à peine pour une satisfaction quasi totale. De là, à ce que Bouygues déménage de quelques mètres et s’installe dans des camionnettes sur le bord du Bois de Boulogne il n’y a qu’un pas.



Une sotte à la recherche d’un opérateur… sans engagement…

dimanche 3 février 2013

L'Etudiante 3

Chers lecteurs,

Je vois qu'il est longtemps que les aventures sottesques n'ont été contées. Ce, depuis l'été dernier, lors de ma folle aventure d'inscription en Belgique. Première nouvelle, Dame la Lose m'a accordé sa clémence en me permettant d'obtenir une place dans mon école! Deuxième nouvelle, j'ai pu malgré un début difficile obtenir l'appartement que je convoitais dans les délais que je m'étais fixée. Et enfin troisièmement...ah non y a pas de troisièmement mais pour une sotte ça fait déjà beaucoup de bonnes nouvelles pour ne tomber dans la paranoïa du "c'est trop beau une merde finira par arriver" (merci Damoclès).

Il me faudra un grand effort de mémoire pour restituer toutes les aventures du club des 5 (qui étaient 4). Enfin, je vais plutôt parler de mon cas ne voulant dévoiler sans autorisation les orgies, partouses et autres activités salaces commises par mes pairs.

J'ai donc débuté en septembre dernier ma nouvelle vie d'étudiante. L'étudiante le retour, Sophie Marceau a pris un sacré coup de massue dans la tronche!

Etudiante dans les années 2000, je découvre une autre stratosphère! Dix ans plus tard les jeunes s'assimilent plus à une race de chimpanzés évoluée qu'à des ex-lycéens rebelles et/ou niais.


Je passerai sous silence les conduites grossières, pour m'attarder sur le look du jeune. Aujourd'hui, l'étudiante ne traîne plus son eastpack le dos courbé, traînant de la Converse en clopant des Gauloises, la mine hâve et bourrée de la veille, collier dauphin ou cherrokee acheté sur le marché pendant les dernières vacances, en mode je-ne-suis-pas-une-femme (peut-être même suis-je un garçon - sans contrefaçon?!).

Non, non, non, en 2013 l'étudiante lambda arbore un sac Longchamp (pour les pauvres) ou Jérôme Dreyfus (pour les plus aisées), maquillée et apprêtée comme pour atteindre le 40e étage d'une tour de la City et prendre un poste de cadre sup, la french manicure est maîtrisée sur le bout des doigts. On note également, non sans envie, cette habilité à faire la fête, étudier, et être toujours pimpante no matter what! Question: Les parents ont triplé leur salaire en dix ans ou se saignent-ils à blanc pour offrir à leur chérubins le b.a.ba tel qu'il est vu de nos jours?

Moi 28 ans, ne pouvant gérer études, vie sociale et maniement du mascara, je traîne en combo jeans/baskets sans souci de mes cheveux ayant l'air d'avoir trempé dans une friteuse Mac Do. Triste réalité dirait nos chers aveugles troubadours de Bamako!

Ca donnerait à peu près ça les étudiantes en 2013:


Moi étudiante en 2013:


Autre nouveauté dans ma vie, et je pense que ça intéressera tout le monde, je porte des binocles!
La carte d'entrée officielle dans le monde étudiant et principalement carte d'accès sur la pente raide des trentenaires en décomposition. Je hais cette dépendance à l'outil! Sans ces lucarnes je ne vois pas bien de loin et j'ai peur d'abîmer encore plus ma vue si je ne les porte guère. Avec mes bésicles, j'ai l'impression d'accoutumer mes yeux et les rendre fainéants. Ainsi, se forme l'inéluctable cercle vicieux dans lequel je tourne en rond.

Deux choses ne changent pas: mon célibat et mon cul gras. On pourrait croire, par un trop facile syllogisme (oui je voulais le placer ce mot là!) que l'un induirait l'autre. Que nenni! Enfin qui sait?! Peut-être...

Emportée par le vent qui soufflait sur le club des sottes à s'inscrire sur adopteuncon, j'y ai fais un détour, sans succès, le seul échange que j'ai pu avoir m'a permis de découvrir le monde d'un fétichiste voulant à tout prix me faire découvrir son sexe champignonnesque (inscrivez-vous qui disaient). Ah si, j'ai également entretenu un dialogue avec une personne tout à fait sympathique mais peu intéressante, voire tellement chiante que j'aurai préféré m'assoir sur un barbecue en flammes et griller ma couane plutôt que de continuer à discuter avec ce type.



En vérité, je pense qu'il faut attendre la providence...Et comme je le disais à mes compères, qui je crois ont pris cette pensée pour un pessimisme acharné, il faut accepter notre sort et vivre notre bonheur par nous-même sans attendre qu'une moitié hypothétique vienne ajouter de la saveur à notre vie qui pourrait paraitre insipide.

Comme dit mon maître à penser en philosophie, Alexandre Jollien, "accepter, ce n'est assurément pas s'enfermer dans la misère, ni renoncer à espérer vivre un petit peu mieux. Nous devons, tout en l'assumant pleinement, refuser de nous installer dans la faiblesse".

Sur cette pensée philosophique je m'en retourne à mes travaux d'études.

La suite au prochain numéro...

Sottement vôtre.