Affublée de mon t-shirt Waikiki et de mon jogging 1982, je sortis pinceau au poing, vernis posé au sol, pour m'adonner tranquillement à ma tâche en profitant du bonheur, que je savais éphémère, d'avoir toutes les conditions réunies pour terminer mon travail avec succès.
Mais, bien entendu, et cela toute sotte digne de ce nom le sait: nul ne peut profiter de la clémence d'une heure sans craindre le revert de médaille de Dame la Lose. Ainsi, et sans surprise,venu de nulle part, le vent se leva, le ciel s'obscurcit, et mon pot de vernis se renversa sur le sol déversant 1 litre de liqueur noire, collante et épaisse dans l'entrée. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la pluie s'abattit sur mon labeur qui nécessitait encore 2h de séchage...
Ainsi s'acheva cette belle entreprise.
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